Vincent Caillard

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Vincent Caillard
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Naissance
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Parentèle
Paul Caillard (petit-fils)
Louis Bigot (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Caricature avec une diligence Lafitte Caillard en arrière-plan.

Vincent Caillard, né le à Saint-Laurent-les-Eaux et mort le à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, est un entrepreneur français. Il est notamment connu comme fondateur, administrateur et directeur général d'une des compagnies des Messageries générales de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Conducteur des travaux pour les Ponts et Chaussées d'Orléans et de Beaugency à partir de 1790, il fait fortune entre 1805 et 1815, grâce à des travaux de construction de routes et à la valorisation par reboisement de terrains en Sologne. En 1815, il s'associe à Orléans au fondateur de l'entreprise de voitures publiques « L'Hirondelle » dont il devient le seul dirigeant avant de monter, en 1819, avec sa famille à Paris où il achète en 1820 l'hôtel de Juigné, quai Malaquais.

Messageries Laffitte, Caillard et Cie.

Dans les années 1820, il est entrepreneur à l'hôtel Saint-Simon (ex hôtel des Fermes) situé au 24 rue du Bouloy où il exploite une des compagnies de messageries générales affiliées à l'Établissement général des Messageries qui se transformera en 1826, avec le soutien et les capitaux de la famille Laffitte (Pierre et Jean-Baptiste Laffitte, frères du banquier Jacques Laffitte[1]) en messageries Lafitte & Caillard. Leurs diligences sillonneront la France, avant d'être remplacées au fur et à mesure du temps par le chemin de fer.

Son fils Marc Caillard est, par son mariage avec Victorine Sue, le beau-frère de l'écrivain Eugène Sue.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Généalogie de la famille Laffitte [1]. Voir également Nicolas Stoskopf, Les Patrons du Second Empire : banquiers et financiers parisiens, Paris, Éditions A. et J. Picard, , 384 p. (ISBN 2-7084-0682-5), p. 222.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Lapeyre, « Vincent Caillard ou le pionnier de la grand'route », Cahier de la fédération nationale des associations de personnel de la Poste pour la recherche historique, no 92,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • G Lenotre, Gens de la Vieille France, Paris, .
  • G Lenotre, Paris et ses fantômes, Paris, .
  • Léo Mouton, Le Manoir de Jean Bouyn, Paris, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]